MJC et Plan Local d’Urbanisme
Lorsque la ville de Lyon décide en juin 2014 de mettre fin à l’utilisation des piscines de la MJC, pour cause de fissures dans les bassins, deux questions nous ont préoccupés :
1°/ Ces équipements seront-ils remis en service après rétablissement aux normes pour leur réutilisation ? La réponse s’est avérée négative en raison d’un coût de travaux trop élevé par rapport aux contraintes budgétaires de la collectivité.
2°/ Une nouvelle piscine couverte serait-elle construite dans le secteur pour compenser ce manque ? La réponse est également négative, au moins à moyen terme, toujours du fait des contraintes financières actuelles.
Se pose alors une autre question : celle du terrain sur lequel sont actuellement implantées ces piscines condamnées et plus particulièrement l’assiette foncière de l’ensemble de la MJC.
Quelle utilisation pourrait en être faite ?
Depuis très longtemps, le CIL a regretté l’existence du mur le long de l’avenue car il « enferme » et occulte le bâtiment principal : son éventuelle démolition permettrait une visualisation de la MJC qui fait partie intégrante du patrimoine de Monplaisir.
Il conviendrait donc de lui donner une meilleure dimension visuelle telle qu’une transparence murale semblable à celle réalisée le long d’une partie de l’hôpital Saint Jean de Dieu.
Au Plan d’Urbanisme actuel soumis à la révision, la totalité de la façade de la MJC située sur l’avenue des frères Lumière, est classée de telle sorte qu’elle est en dehors « d’une continuité de construction obligatoire » dont la hauteur est de 16 m pour les bâtiments situés de part et d’autre.
De plus, aucun coefficient d’occupation des sols n’affecte le terrain, ce qui en principe exclut toute construction sur l’emprise foncière.
A la lumière de ces éléments, les habitants n’accepteront pas que ces règles actuelles de non constructibilité puissent être modifiées pour favoriser une quelconque opération visant à construire un immeuble à cet emplacement.